Alioune Ndiaye au 1er Forum Imp’act à Saint Jean le Blanc en France : QUELQUES IDEES FORTES ET STRUCTURANTES SUR LES THEMATIQUES DU PANEL 3 : TECHNOLOGIE, INNOVATION ET FORMATION PROFESSIONNELE

10 - Décembre - 2023

La modération du panel 3 portant sur : TECHNOLOGIE, INNOVATION ET FORMATION PROFESSIONNELLE, que j’ai assuré, le vendredi 24 Novembre 2023, l’or du PREMEIR forum IMP’ACT, à Saint-Jean- Le –Blanc (Orléans), m’autorise à partager quelques idées fortes et structurantes à travers le prisme de la territorialisation des politiques publique au Sénégal par le canal des instituts et projets dont je suis membre.

De vastes chantiers qui sont en cours, permettrons la fourniture d’espaces publics d’accès à internet pour la promotion de l’éducation de base, la réalisation d’un environnement numérique de travail et des portails de la collectivité. Ils offriront aussi la conception et le déploiement de plateformes d’e-learning pour la formation des élus et des services déconcentré dans les compétences transférées, la planification du développement des territoires et d’offre de services.
Rappel du Contexte
des projets se positionnent pour répondre à l’ambition de « l’Entreprise du Sénégal », avec une contribution, pour la création des 35000 emplois dans les métiers du numérique. l’enjeu de la transformation digitale des organisations revêt des niches de création d’emplois.
En effet, la transformation digitale d’une économie s’opère par des stratégies qui misent d’abord sur la valorisation du capital humain (Formation et recherche), ensuite sur la conception et le déploiement de systèmes d’information accessibles en ligne et enfin, la promotion de l’économie numérique. Ces phases correspondent pour la France aux douze premières années de ce millénaire. Et ce processus s’est bouclé avec le plan Besson pour l’économie numérique.
Au cours de ces dernières années, le Sénégal a été marqué par des évolutions multiples.
Sur le plan politique, la régularité des processus électoraux, le dynamisme des partis politiques et des organisations de la société civile, le développement des médias indépendants et des Technologies de l’Information témoignent, entre autres, d’une quête grandissante d’expression démocratique, de bonne gouvernance et d’ouverture au monde.
L’acte III de la décentralisation comme option de gouvernance a contribué à renforcer la responsabilisation et la participation des communautés locales à la construction durable du développement local. En effet, la territorialisation des politiques publiques y devient une obligation. C’est ce qui explique la centralité des Espace Sénégal Services dans la promotion de l’égalité chance pour l’’accès aux offres de services publics. Mais ces services s’arrêtent à l’échelon départemental. Ces projets permettront à terme de trouver des espaces de connectivité à l’échelon des communes.
Sur le plan éducatif en dépit des progrès remarquables, des disparités importantes persistent en matière d’accès aux ressources numériques entre les zones urbaines et l’intérieur du pays. Ainsi le système éducatif reste encore marqués par (i) des difficultés à mettre en cohérence les objectifs nationaux et des plans locaux rationnels et efficients en matière d’aménagement numérique du territoire (ii) une faible implication des collectivités locales et organisations de la société civile le plus souvent placées dans un rôle de faire-valoir (iii) une forte centralisation de la gestion de l’économie numérique donc une confiscation des prérogatives des acteurs locaux par les services centraux (iv) l’inadaptation des formations en informatique aux compétences nécessaires pour l’employabilité en tant que techpreneurs.
Avec les Centre de Formation Ouvert / Espace Public d’Accès à Internet ( CFO/ EPAI), ces projets se positionnent pour plus d’équité et de cohérence des politiques publiques par la démocratisation de l’accès à l’information stratégique sur les efforts des pouvoirs publics en matière d’offres de services publics.

Justifications

L’aménagement numérique du territoire relève de l’intelligence territoriale qui « met les technologies de la société de la connaissance au service du développement durable des territoires » Destiny Tchehouali déclare, en ce sens, que « l’aménagement numérique est l’ensemble des stratégies, synergies technologiques, financières et humaines mises en œuvre au sein d’un territoire afin de rendre plus accessible les services internet haut débit au profit des collectivités locales pour stimuler le processus de développement local et de compétitivité ». Dans la même veine, les auteurs Coester G. et Ducass A., envisagent l’aménagement numérique du territoire comme « l’ensemble de démarches coordonnées, visant à accroitre le déploiement des technologies numériques sur un territoire et à en favoriser l’appropriation par les divers acteurs (citoyens, élus, administrations, entreprises, associations,). »

Il s’agit de s’inscrire dans une dynamique qui cherche à produire un territoire numérique qui « est caractérisé par les résultats d’une politique délibérée des collectivités territoriales ou locales, quel qu’en soit l’échelon, pour mettre les technologies d’information et de communication (TIC) au service de leurs projets de développement local. Une telle politique engage l’avenir du territoire concerné. Elle concerne la compétitivité des entreprises qui y sont établies et le confort des habitants qui doivent accéder aisément à des services de communication numérique adéquats, au même titre que l’eau potable, l’électricité et d’autres services de base. » Ce qui fait du territoire de projet un espace virtuel qui « est constitué d’acteurs en réseau aux centres d’intérêts convergents, qui ne se situent pas nécessairement sur les mêmes territoires géographiques. Or, ces réseaux humains pour être efficaces doivent s’appuyer sur des réseaux numériques permettant de fluidifier les échanges d’informations et de connaissances entre leurs membres »

un Cas Concret :
Le Projet de Système d’Information pour la Gouvernance des TERritoires (SIGTER): LA PROMOTION DES TERRITOIRES NUMERIQUES, est une réponse aux défis de l’Acte III de la décentralisation. Il (le projet) renferme des accélérateurs pour : la digitalisation de l’état civil, la modernisation de l’administration locale, la formation des acteurs territoriaux dans les compétences numériques, l’inclusion numérique des collectivités territoriales.
De telles actions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de Schémas Directeurs Territoriaux d'Aménagements Numérique (SDTAN) et d’un Observatoire du Très Haut Débit afin de suivre les changements significatifs dans la production des territoires numériques.
SIGTER vise entre autre, à mettre les technologies de la société de la connaissance au service du Développement Durable des territoires.
Cet objectif se décline plus spécifiquement en : OS 1 - Former dans les compétences numériques et contribuer à la création d’emplois des jeunes par les métiers du numérique ; OS 2 - Concevoir et déployer des projets numériques territoriaux ; OS 3- Accompagner la dématérialisation des procédures et de l’acquisition de l’état-civil ; OS 4 - Appuyer la transformation digitale des collectivités territoriales ; OS 5- Mettre en place des Centres de Formation Ouverte avec des Espaces publics d’accès à Internet.

ALIOUNE NDIAYE - MEMBRE DE L’ALLIANCE DES COMMUNES ET T ERRITOIRES ENGAES (ACTE), carte d’adhérent délivrée le 23/10/2023, éditée par helloasso. LINGUERE-SENEGAL ; - Conseiller en Ingénierie de la Formation à l’Institut Africain des Hardwares et Technologie (IHAT)

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