Contexte :
La confiance est le moteur essentiel de toute économie. Au Sénégal, l’instabilité, l’hésitation et une fiscalité lourde créent un climat défavorable qui freine l’activité et risque d’entraîner une récession.
Constat :
Malgré des référentiels et déclarations ambitieuses (programme SEM Bassirou Diomaye Faye, le discours d’investiture, la vision Sénégal 2050, les assises thématiques, la DPG du PM Ousmane Sonko …) le gouvernement tarde à traduire ses intentions en actes. Les réformes structurelles promises — rationalisation des dépenses, suppression des redondances administratives, modernisation des services publics, mobilisation d’expertises qualifiées — restent inachevées. Les diagnostics sont posés, mais la mise en œuvre est absente.
Proposition :
Plutôt que de subir les contraintes, il faut les transformer en leviers de croissance :
• Miser sur l’ingéniosité, la créativité et l’innovation de niche.
• Diversifier les chaînes de valeur (production, transformation, distribution, commercialisation).
• S’appuyer sur des task forces hautement qualifiées et un management stratégique.
• Valoriser les atouts du pays : stabilité, démocratie, ouverture et connectivité.
Urgence :
Après plus de 16 mois sans réalisations concrètes majeures, la confiance s’érode. Un plan de redressement est désormais indispensable, alors qu’il aurait pu être évité si les engagements initiaux avaient été appliqués rapidement.
Appel à l’action :
Passer du diagnostic à l’exécution, des effets d’annonce aux résultats tangibles, avec sobriété et efficacité. Chaque jour de retard coûte en crédibilité, en attractivité et en opportunités perdues.
Mouhamed Sambou
Président du GMR