La guerre israélo-iranienne illustre avec force combien la #Prospective s’impose, plus que jamais, comme un outil stratégique essentiel de gouvernance, de planification et de souveraineté, tant politique qu’économique — en particulier pour l’Afrique.
Ce conflit, bien que redoutable, n’était nullement imprévisible : les analystes avertis — notamment les prospectivistes — avaient anticipé cette éventualité.
D’ailleurs, il est certain que de grandes puissances, comme les États-Unis, ont déjà identifié les principaux axes stratégiques à privilégier pour consolider leur position face à ce scénario.
Cette réalité du monde moderne appelle à un véritable sursaut stratégique pour les États africains : il ne s’agit plus seulement de réagir aux problèmes, qu’ils soient conjoncturels ou structurels, mais d’anticiper les grandes mutations à venir. Cela passe par l’identification de scénarios plausibles, en vue de renforcer leur résilience et de préserver leurs intérêts sur la scène internationale.
Ainsi, bien que l’Agenda 2063 souligne l’importance de la paix et de la sécurité à tous les échelons pour assurer le développement du continent, il serait opportun, à l’avenir, d'inscrire dans les visions à long terme des lignes directrices claires face aux conflits mondiaux émergents, susceptibles d'avoir un impact sur l’Afrique.
Papa Djiby Ndiaye;
Économiste; planificateur;
Prospectiviste;
Dahra Djolof.