En sa qualité de président du parti PASTEF, Ousmane Sonko continue de se distinguer comme une figure politique rare, intègre et profondément enracinée dans les aspirations du peuple sénégalais. Sa récente sortie, claire, courageuse et sans détour, a réaffirmé ce que beaucoup de Sénégalais savent déjà : Sonko n’est pas un homme de compromis avec les principes.
Il ne parle pas pour plaire, mais pour alerter, mobiliser et transformer. Sa déclaration sur la nécessité absolue de la reddition des comptes n’est pas une posture opportuniste, mais une ligne directrice, une promesse de campagne qui devient un impératif de gouvernance. Dans un pays longtemps meurtri par l'impunité et les dérives oligarchiques, Sonko fait le choix lucide et brave de confronter les responsabilités, sans calcul politicien.
Le retour à la base, qu’il a prôné avec force, n’est pas un simple slogan : c’est une philosophie. C’est l’aveu que le pouvoir ne se garde pas dans les salons climatisés, mais dans la proximité avec ceux qui ont cru au projet, aux idées, au rêve. Sonko comprend que tenir le pouvoir sur le long terme, c’est rester fidèle à la source — le peuple — et incarner cette rupture systémique que réclament les Sénégalais.
Avec lui, la politique ne se fait pas à demi-mot. Elle est frontale, honnête, et enracinée dans une volonté de transformation. Le président de PASTEF n’est pas simplement un chef de parti : il est devenu, pour beaucoup, le symbole d’une génération qui refuse le statu quo, qui ose rêver grand, et qui agit avec fermeté et loyauté envers le peuple.
Sonko, c’est le refus de la compromission, l’appel à l’exigence, et l’engagement envers une gouvernance éthique, proche du terrain, et résolument tournée vers l’avenir.
Falilou Gueye