Média : les sénégalais se goinfrent de ragots et de bobards

29 - Octobre - 2023

En matière de média, le Sénégal et les sénégalais sont au plus bas niveau de l'échelle. La question que se pose tout le monde ; où se trouvent les organisations des journalistes sénégalais qui défendent leur corporation ? Quel sens il y a pour les journalistes sénégalais de créer le Cored, le tribunal des pairs, le Synpics, et même le C.N.R.A. s'ils n'ont aucune efficacité pour protéger leur métier de cette racaille qui n'en fait pas partie, ou de ceux qui font comme si éthique et déontologie ne font pas partie du métier ? Les sénégalais sont devenus adeptes des potins, personne qui aime entendre ou propager des rumeurs, des cancans. Le sénégalais est devenu potinier car dès qu'il entend la moindre rumeur sans même contrôler la véracité donc l’authenticité et l'exactitude la propage à tous ses contacts à travers tous les types de réseaux sociaux. La conséquence judiciaire et l'impact social et sociologique négatifs ne sont pas pris en compte, l'importance est de faire du buzz. Les médias sénégalais qui devaient être un instrument de transparence de notre démocratie et un moyen d'éducation citoyenne des sénégalais dans leurs choix démocratiques sont devenus des mégaphones de toutes les inepties, les bêtises, les immoralités et les amoralités de notre Sénégal. Il n'est plus possible de nos jours même par des professionnels du métier de journaliste de défendre les média sénégalais comme le quatrième pouvoir ou comme moyen de liberté d'expression et d'opinion car leurs pratiques sont profondément contestables sur le plan de la déontologie, de l'éthique et de la profession. Mais surtout sur le plan social car les média pervertissent la jeunesse et menacent la stabilité sociale et politique sénégalaise. Est-il possible aujourd'hui pour le sénégalais d'avoir confiance à une information donnée par un média sénégalais ? Pour la même information, autant il y a de média, autant il y a de sources, autant il y a de versions ! Est-il possible d'avoir une information fiable même si celle-ci vient des média professionnelles ou est relayée par un entourage social dont la source vient des réseaux sociaux et autres types de média. Aujourd'hui, la qualité de l'information au Sénégal s'est totalement détériorée ; elle est trop vite relayée sans aucun contrôle professionnel pour avoir du buzz pour un scoop souvent faux, mais surtout l'impartialité fait défaut car il est clair et vérifié que beaucoup de journalistes sont devenus des porte-paroles de politiciens et des organes de presse alignés derrière une autorité politique. Il arrive souvent que l'information est totalement fausse mais est relayée pour raison politique. N'importe quel sénégalais ayant un minimum de bon sens et un petit peu de niveau intellectuel se passerait sans regret de l'ensemble des média du Sénégal. Des journalistes qui publient le bulletin de santé d'une personne publique ou les secrets d'une instruction judiciaire en cours sans aucune intervention du Cored, du tribunal des pairs, du Synpics ou du C.N.R.A. est vraiment inquiétant pour le citoyen dans un pays démocratique car les journalistes n'ont pas de place en prison cela signifie que le sénégalais lésé par un journaliste doit prendre son mal en patience. Quelle est la différence entre ceux que les professionnels des média appellent la racaille ; pseudo- journalistes qui n'ont aucune formation, ni la carte de presse mais exerce le métier et le journaliste professionnel qui montre partialité dans son métier, larbin d'un homme politique pour des raisons pécuniaires prêt à déformer la vérité de l'information. On peut accepter et comprendre un membre d'un parti politique qui crée un site pour soutenir son mentor piétinant la vérité de l'information mais il est inadmissible que des journalistes sortis de la grande école du C.E.S.T.I. avec un diplôme professionnel imbu de déontologie et d'éthique puisse piétiner ou mettre sous table la vérité de l'information pour un camp politique tout en ayant le culot et la malhonnêteté intellectuelles de continuer à se déclarer membre de ce noble métier de journaliste.

 

Un éducateur des masses

Le niveau faible des études dans tous les domaines au Sénégal n'a pas épargné le secteur du journalisme ; c'est la cause de la gravité du journalisme car le journaliste est un éducateur des masses. Les sénégalais ont besoin d'informations justes qui respectent les règles de la société et de la république sénégalaises pour participer pleinement et en toute autonomie à la vie de la nation. Les professionnels des média doivent mettre la bonne information, juste, diversifiée et la plus complète possible tenant compte de leur éthique et de leur déontologie pouvant permettre au citoyen de comprendre les décisions étatiques mais surtout pour choisir le programme le plus adéquat et adapté à nos réalités sociales sénégalaises. C'est un honorable engagement social, citoyen, moral et républicain d'informer, d’éduquer et d’aider ses compatriotes sénégalais à comprendre leurs institutions et ses décisions pour pouvoir les sanctionner négativement ou positivement dans les prochains rendez-vous électoraux. Au-delà d'être des éducateurs du peuple sénégalais pour mettre entre leurs mains des instruments pour voir clair et choisir, les média sénégalais doivent être les chercheurs d'informations en dehors des frontières nationales pour impacter sur nos vies. Comment le sénégalais peut-il comprendre et accepter la hausse des prix des produits de première e nécessite pour le sénégalais, s'il n'est pas capable de comprendre les tenants et les aboutissants de la crise économique internationale et des fluctuations des monnaies du monde ? Malheureusement pour les média sénégalais, le monde se limite aux 550 km2 de Dakar et les relations politico- sociales se limitent entre Messieurs Ousmane Sonko et Macky Sall. Les hommes des média sénégalais ont leur propre compréhension unique au monde de la chose journalistique. Ils sont devenus des spécialistes de la désacralisation de toutes les institutions socio- culturelles et républicaines sénégalaises. Toutes les plateformes médiatiques sont devenues des instruments de publication des insultes, des médisances et de gossip. Notre histoire de nation de paix, de respect et de solidarité est en train d'être souillée, piétinée, déniée et reniée par des hommes de média juste pour des intérêts ad personam ; une nouvelle presse destinée à saper tous les fondements de la nation sénégalaise pour satisfaire une classe politique. Les média sénégalais impactent négativement toute la jeunesse sénégalaise en brisant tous les systèmes éducatifs scolaires et sociaux intramuros et extramuros.

 

Un métier de vrai affabulateur

Consommer les productions des média sénégalais est devenu un véritable danger pour le citoyen sénégalais surtout jeune. Professionnel de média est devenu un métier de vrai affabulateur qui transforme la réalité socio-politique par des récits imaginaires, souvent insultants et offensants. Leurs productions véhiculent de gros mots, des insultes contre toutes autorités politiques, sociales, étatiques et religieuses. Tout individu averti peut savoir qu'à travers les média, certains individus mal intentionnés sénégalais ou non veulent concrétiser un projet dangereux et inavoué de déstabilisation du Sénégal en instaurant à partir de l'intérieur du pays une société anarchique marquée par une confusion socio- politique totale. Je dois me répéter : " les média sénégalais dans la nation sénégalaise font le même préjudice que la maladie du S.L.A. dans le corps d'un enfant ; la sclérose latérale amyotrophique ( SLA) est une affectation dégénérative neurologique affectant sélectivement les neurones moteurs.

Magatte Simal C.A.D.E.E.S. Italie

Commentaires
1 commentaires
Auteur : Posté le : 29/10/2023 à 13h51

Bonjour, aujourd’hui tu as vraiment un des grand’ mal du Sénégal, la presse sénégalaise qui ne fait plus le métier de communication pour informer, mais maintenant les organes de presses sont devenues toutes des mercenaires de la plume de part leur appartenance soit dans l’opposition soit dans le pouvoir et c’est vraiment dommage…

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