Sénégal : une société moralement dégringolante

25 - Juin - 2023

Le Sénégal peut-il répondre aux normes d'une nation, d'une communauté : des personnes ayant le commun vouloir de vivre en commun. Les sénégalais sont-ils en proie à une folie démentielle, déraisonnable, exagérée, insensée ? Notre crise des valeurs est-elle arrivée à son paroxysme ? Quand on jette un regard bref sur le panorama politique et médiatique sénégalais, on se rend compte que notre pays est en train de basculer de mal en pire avec un climat de haine démesuré juste pour un intérêt ad personam. Rien ne justifie pour l’intérêt de la nation ce climat social que la nation sénégalaise est en train de vivre. Si c'est la politique, alors la politique est la pire des choses que Dieu a créé sur terre et le terrain politique sénégalais est et reste la délimitation géographique des bassesses. Il suffit de voir les comportements des sénégalais en politique pour comprendre l'ex premier ministre polonais : " seul en politique qu'il est possible de passer d'ange à salope". Qu'est ce qui arrive aux sénégalais ? Aucune religion chrétienne, musulmane ou païenne ne peut cautionner ou accepter ce nouveau comportement des sénégalais sur les terrains politiques et médiatiques. Comment expliquer cette déchéance, cette disgrâce morale que traverse la société sénégalaise ? Qu'est ce qui explique ce climat de médisance, de calomnies, de dénigrements de se faire volontairement du mal ? Dans quel Sénégal sommes-nous ? Aujourd'hui les sénégalais sont célèbres dans le monde par leurs immoralités et leurs amoralités ; des sadiques qui ne sont contents qu'en faisant ou disant du mal publiquement à travers tous les média à son compatriote sénégalais sans battre cils, qu'en détruisant son prochain et si possible avec sa famille. Les sénégalais à partir des réseaux sociaux se sont transformés en sorciers sanguinaires, sadiques, sans état d'âme et ostentatoires ; chaque sorcier veut la destruction de l'autre. Le Coran part de "Bakhara" (la vache) jusqu'à "Naas" (l’humain) c'est à dire Dieu a voulu par ses écrits saints dans son livre saint chercher de nous faire passer de l'état animal à l'état humain, mais malheureusement les sénégalais au contraire de tous les musulmans du monde et en désaccord total avec Dieu ont commencé à rebrousser chemin pour repartir de "Naas" (humain) à Bakhara (animal). Peut-on parler de crise de valeur ? On peut répondre par l'affirmatif, si la morale regroupe l'ensemble des valeurs normatives qui règlent la vie en société pour nous imposer un modèle de vie en harmonie pour nous montrer la différence entre le bien et le mal, entre le juste et l'injustice. Les sénégalais ne se parlent plus, n'ont plus de contacts sociaux tenant compte de nos nobles règles sociales de bons voisinages, de bonne cohabitation avec nos fameuses règles sociales (Yarr, téguin, kersa). Ces valeurs traditionnelles sénégalaises de la solidarité, de l'honneur, de l'obéissance, du respect ne déterminent plus nos rapports sociaux notre manière d'être, de penser, d'agir et de construire nos rapports sociaux pour vivre en paix et en harmonie. A la place de nos valeurs traditionnelles ancestrales basées sur le courage, l'honnêteté, la politesse du parler, le sens de la responsabilité, de l'intégrité et de l'humain, les sénégalais préfèrent actuellement communiquer et vivre entre eux avec les aspects négatifs des nouveaux mass média.

Agressions répétées, multiples, multiformes et incontrôlées

Le nouveau rapport moral, social et religieux des sénégalais est basé sur le cyberharcèlement que ces mêmes sénégalais concrétisent par la création de faux profils, l'usurpation de fausses identités multiples, la diffusion de rumeurs infondées avec la prolifération de vidéos, d'audios et l'envoi de messages insultants et obscènes. Ces agressions répétées, multiples, multiformes et incontrôlées sont en train de prendre des proportions démesurées et surtout sont en train d'impacter négativement sur toute la nation sénégalaise. Aujourd'hui les escroqueries, le chantage, la désinformation et la diffamation à travers les réseaux sociaux sont et demeurent la spécialité des sénégalais qui se disent pourtant fervents musulmans, fervents tidianes, mourides, layènes, khadres: " les animaux sans se parler se comprennent, et les sénégalais avec tous ces moyens de communication se parlent sans se comprendre", c'est tout à fait normal car au Sénégal, le mensonge maudit par Dieu et tous ses prophètes est devenu non seulement une catégorie morale acceptée et intériorisée, mais aussi un pilier de notre société et de notre vie de tous les jours.. Il est incompréhensible de voir la multiplication des prédicateurs islamiques, des écoles coraniques, des concours de lecture de coran pour cette nation sénégalaise qui ne vit que d'immoralités et d'amoralités et n'arrive plus à comprendre que la vraie morale concerne à la fois le fonctionnement social et reste un repère essentiel pour l'individu les valeurs de neutralité, d'égalité, de fraternité, de respect réciproque et de solidarité sont constitutives de la société. Malheureusement la plupart des vecteurs de cette cohésion sociale sont en panne ou en déclin. L'école sénégalaise a du mal à remplir sa mission traditionnelle d'éducation, de structuration culturelle et sociétale, la famille quant à elle connait de façon continuelle mais non irréversible une dégradation très poussée. Il est temps de se poser la question de savoir où sont passés les parents et les chefs de famille que Dieu a établis pour veiller sur la famille et pour être les premiers éducateurs. Quelles sont les valeurs inculquées à l’enfant ? quelles sont les attitudes des parents devant la famille ? La famille, le foyer familial est la cellule de base, le début de la société où les valeurs morales et sociales doivent être inculquées à l'enfant pour devenir socialement serviable et utile ; ces valeurs de l'amour, du respect, de l'obéissance et de la discipline. Il suffit d'écouter ces sénégalais qui interviennent dans les réseaux sociaux pour comprendre l'état avancé de la décrépitude, de la déliquescence, de l'agonie continuelle des valeurs morales sénégalaises, de cette déchéance morale et de cette dégénérescence des valeurs de notre société sénégalaise.

Ces nouveaux spécialistes en balivernes, bêtises, inepties, et en insultes

Il sera difficile voire impossible aux sénégalais de sortir de l'engrenage des réseaux sociaux : youtube, tik tok, instagram, snapchat, facebook leur procurent de l'argent facile souvent en grande quantité pour ne plus penser à un travail honnête, moralement et légalement accepté. Insultes, médisances, dénigrement, cyberharcèlement font vivre aisément ce nouveau type de sénégalais particulièrement dakarois qui n'a le plus petit remord pour vivre et faire vivre sa famille avec de l'argent illicite et sale (qu'il soit entaché de sang peu importe) " Ainsi avec les réseaux sociaux les sénégalais se font mal, font mal à la société car ces saletés d'audios et de vidéos virtuellement créés par de sales et fétides sénégalais sont en train de détruire des familles entières. Des enfants et des femmes dans leur innocence souffrent et payent lourdement de leur amour propre souvent pour un père au centre d'une mafia ou d'une immoralité pour un intérêt ou un plaisir ad personam. Pourtant tous les créateurs de ces réseaux sociaux regrettent. Tim Berners-Lee, inventeur du web a déclaré : " le web a desservi l'humanité et a échoué sur de nombreux points". Tim Cook, patron de Apple a publiquement dit : " je ne veux pas que mon neveu utilise les réseaux sociaux " Jaron Lanier, pionnier de la réalité virtuelle a déclaré ; " les réseaux sociaux sont des empires de modifications du comportement humain ". Pour Chamath Palihapitiya ancien vice-président de Facebook : " nous avons créé une machine qui déchire le tissu social, en fabriquant cet outil qui secrète du plaisir immédiat, nous avons détruit le fonctionnement de la société". Tous ces grands du web ont créé une école " Marin waldorf school" avec une pédagogie zéro écran, zéro ordinateur zéro robot" donc basée sur les facultés humaines de l'enfant. Quand les africains surtout les sénégalais basent leur avenir sur le web, ils continueront à demeurer les bons derniers de l'humanité.
Chers compatriotes, il nous relire avec beaucoup plus d'attention Rabelais et Einstein. Pour le premier " science sans conscience n'est que ruine de l'âme" et pour le second " je crains que le jour où la technologie dépassera les capacités humaines, le monde risque alors de vivre une génération de parfaits imbéciles". Dans notre cher Sénégal, ces parfaits imbéciles qui sapent la morale de notre société sont déjà présents ; ces nouveaux spécialistes en balivernes, bêtises, inepties, et en insultes sont en train de mettre en danger notre nation en prenant la précaution de montrer publiquement qu'ils sont de parents incapables d'assumer ce rôle que Dieu leur a conféré celui d'être un berger. Cette minorité ignorante, mal éduquée, sans aucune forme d'éducation morale, religieuse, sociale, sans aucune capacité d'être à sa nation a créé cette façon de menacer d'imposer sa pensée unique à des fins encore inavoués. Cette minorité malsaine refuse le débat, la confrontation des idées, et la paix sociale ; ces fondements di principe démocratique et de paix.
Chers sénégalais pour vivre en démocrate, musulman ou chrétien ; apprenez à garder le silence sur la vie des autres. Les grandes bêtises et idioties proviennent de ces sénégalais trop sûrs d'eux d'être au-dessus de tous en prenant juste en compte leur position sociale, politique, économique ou intellectuelle. Chers sénégalais, revenez sur terre, abandonnez vos rêves d’extraterrestres, soyez plus humbles, plus humains et plus éduqués pour être grands et respectés.


Magatte Simal C.A.D.E.E.S Italie

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle
Autres actualités

Sénégal : des jeunes prolixes et paresseux n'aident pas à la rupture

28 Avril 2024 1 commentaires
  Avec les élections présidentielles de 2024 qui ont porté son excellence Mr Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la tête de la r&eacu...
Demande de renseignement

Contactez nous au

07 69 67 77 43

ou