Sénégal en élection : La phobie d'un Haiti des gangs et d'un Congo multiethnique

10 - Mars - 2024

 

Depuis 2019, les sénégalais ne dorment plus qu'un œil à cause d'une classe politique en perpétuelle campagne électorale et dont l'unique stratégie pour gagner est d'installer tous ceux qui vivent dans la superficie et les immigrés soucieux de leur pays dans une peur et un stress ad aeternam. Peur et stress qui sont déterminés par ce lot de morts, de personnes emprisonnées et de destructions de biens privés et publics sans coupables ou blanchis par une amnistie. Le stress est la situation de tension nerveuse excessive pour l'être humain qui peut affecter à la fois la santé mentale et physique créant même des risques de maladies cardiaques. La peur quant à elle n'empêche pas la mort, mais elle empêche de vivre. Voilà la situation que vivent tous sénégalais ou hôtes qui vivent parmi nous depuis plus de 5 ans à cause d'une médiocre classe politique, populiste et utopique incapable de présenter aucun projet pour la nation sénégalaise mais qui est déterminée par des projets crypto personnels. Il ne peut pas en être autrement car tout le monde vit au Sénégal une époque où les sénégalais intellectuels capables de travailler pour l'avenir et le devenir de leur pays doivent rester en silence obligatoirement pour ne pas offenser tous ces ignorants utopiques et populistes à peine alphabétisés qui tiennent vaille que vaille quoi qu'il en soit, au prix de marcher sur les cadavres des jeunes sénégalais à être aux commandes de notre pays. Bassesses, outrances, calomnies, cleptomanies, magies noires et même assassinat sont les quelques qualificatifs de cette classe politique soutenue dans leur mission dangereuse par des professionnels des média et d'une pseudo société civile dont leur odeur nauséabonde de leur décadence morale envahit et gène toute la nation sénégalaise. Malheureusement classe politique, hommes des média et société civile sont soutenus par une grande partie d'une jeunesse sénégalaise idiote attirée par le gain facile et d'une diaspora en perte de vitesse sociale qui n'ont pas les bagages intellectuels requis pour raisonner positivement car ils ne comprennent pas que peu importe les difficultés du moment, ils doivent éduquer leur esprit à être positif et confiant. C'est une arme sociale la plus puissante pour vivre et servir en société. Cette grande partie de la jeunesse et de la diaspora imbues d'un instinct grégaire obéissent juste à leur instinct comme un animal dans l'étable convaincues de faire pour le bien et par patriotisme avec une sécurité d'avoir totalement raison.
Par le jeu de la violence verbale et physique, cette nouvelle classe politique faisant preuve de bassesses infiniment préjudiciables à l'essor humain et sociétal des sénégalais risque et veut orienter notre paisible Sénégal sur les pas d'un Haiti des gangs et d'un Congo en perpétuelle conflit ethnique car est convaincue d'obtenir la direction du pays par une violence inouïe. Actuellement il est impossible de convaincre cette nouvelle classe politique et leurs sbires ou nervis car ayant un cerveau obtus, ils écoutent seulement le discours qui leur convient pour répondre et prendre des décisions comme bon leur semble.

La stratégie des gangs politiques


Avec le rassemblement des partis de l'opposition au terrain de Grand Yoff et la guerre des gangs des deux plus dirigeants de l’opposition, des politiciens cherchent à installer la stratégie des gangs politiques en Haiti au Sénégal. Depuis plusieurs semaines, les gangs armés en Haiti dans une liaison rocambolesque et dangereuse avec les politiciens contrôlent une partie du territoire nationale. Ce sont des bandes criminelles financées et instrumentalisées par une large majorité des partis politiques haïtiens pour asseoir leur pouvoir. C'est évident que c'est un phénomène qui fait ses premiers pas au Sénégal ; à entendre ces jeunes dans cette bataille rangée qui a fait couler du sang, chaque groupe veut délimiter son territoire. Pour les jeunes du politicien basé à Grand Yoff, ce quartier est leur fief qu'ils désirent protéger par la violence. D'autres jeunes de ce parti politique bien installé dans la banlieue surtout à Keur Massar et sa banlieue donnent le ton en interdisant à leurs ennemis politiques toutes leurs zones de prédilection ; dans leurs échanges verbaux quelqu'un ayant une base solide à Darou Mousty menace avec insistance ces jeunes de Grand Yoff et leurs responsables politiques de ne pas essayer une campagne électorale à Darou Mousty. Depuis 2019, manifestations politiques riment avec violences politiques qui se résument par le nombre de morts de jeunes et de destructions de biens privés et publics surtout dans la banlieue dakaroise. Il faut installer la peur dans le champ politique sénégalais. C'est un nouveau phénomène utilisé par les partis politiques sénégalais qui se nourrit de la pauvreté dans les quartiers pauvres, du clientélisme politique, de la facilité de corruption du sénégalais, de l'absence d'une conscience politique d'une jeunesse analphabète souvent non éduquée laissée à elle-même et d'une absence totale d'institutions sociales publiques dans les quartiers périphériques. Ces jeunes désœuvrés dans la banlieue dakaroise, sans aucun espoir sont capables pour 150.000 Francs CFA de jeter une bombe artisanale dans un bus de transport public. Le fait marquant et incompréhensible de cette violence politique est le grand nombre de jeunes morts avec une impossibilité totale de trouver les assassins. Certains média ont essayé de jeter tout sur le dos des forces de l'ordre, mais des membres de la société civile ont démontré que les balles retirés du corps des décédés ne sont pas utilisés par les forces de l'ordre. Donc il n'y a aucun doute, il y a des acteurs qui veulent occuper le terrain par le biais de la violence.
La seconde astuce immorale et dangereuse pour la société sénégalaise pour la stabilité sociale de la nation sénégalaise est l'utilisation des appartenances ethniques dans le champ politique. Certains politiciens véreux veulent utiliser l'appartenance ethnique souvent pour se victimiser ; un phénomène ultra dangereux qui a mis en genoux la république démocratique du Congo. Depuis 1991, avec la transition démocratique par l'élection de Pascal Lissouba en Aout 1991, la machine institutionnelle congolaise se grippe durant les élections législatives de juin 1993 émaillées par des troubles civils entre Novembre 1993 et Avril 1994 faisant des milliers de morts. Beaucoup d'observateurs parlent du retour de la politique tribale. Depuis Août 1998, l'Est de la république démocratique du Congo est ravagé par une guerre civile à caractère ethnique entre les forces gouvernementales et des groupes rebelles rivales. La R.D.C compte plus de 200 groupes ethniques entre lesquels les conflits sont fréquents en raison de la doctrine raciale en vigueur depuis la domination coloniale belge. Les guerres civiles et ethniques prennent souvent naissance à partir de la manipulation des ethnies par les forces politiques africaines. Depuis 2021, plusieurs organisations tirent la sonnette d'alarme sur les discours de certains hommes politiques sur la question ethnique. Au Sénégal, toutes les organisations de défense des droits de l'homme mettent en garde cette nouvelle classe politique sénégalaise sur l'instrumentalisation des origines et des identités ethniques à des fins politiques. Est-ce un souci pour cette nouvelle classe politique qui serait prêt à marcher sur des cadavres de jeunes sénégalais pour s'asseoir sur le fauteuil présidentiel ? Pour reprendre Mr Sadikh Niass de la Raddho : " le Sénégal a toujours développé des alliances entre les groupes ethniques pour maintenir l'équilibre de la paix et de la stabilité pour une certaine cohésion sociale, donc c'est un danger de vouloir secouer les questions ethniques dans l'espace politique sénégalais".

Des professionnels de la médisance

Malheureusement actuellement avant même le début de la campagne présidentielle, quasi pour tous les politiciens en compétition, la violence est une modalité incontournable de leur action politique. Violence physique ; combien de morts et de destructions matérielles depuis 2019 ? Violences verbales ; depuis 2019, tout discours sur le champ est composé de mots de violences et de haines, les politiciens avec le soutien ouvert des média insultent et menacent de morts leurs ennemis politiques. Les sénégalais de la diaspora loin des contrôles et des contraintes judiciaires sénégalais à travers les réseaux sociaux sont des devenus des professionnels de la médisance, des mensonges et des insultes au service des politiciens. Violences psychologiques car tout est fait pour utiliser menaces de morts et peur comme une épée de Damoclès sur ceux qui ne sont pas avec nous ; menaces même des familles de tous ceux qui osent prononcer un discours non favorable ; le choix politique est devenu un délit, une offense pour un pays qui se veut démocratique. Madame Maimouna Ndour Faye directrice de la 7 TV a été la concrétisation de toutes les formes de violences. Que la protection de Dieu par la grâce des prophètes soit sur Maimouna, sa famille et ses travailleurs.
La démocratie sénégalaise est vraiment malade à tel point qu'elle est incurable. L'unique symptôme de sa maladie sans médicament est cette violence contre tout citoyen qui fait librement son choix : " qui n'est pas avec moi est contre moi et par conséquent doit être éliminé socialement ou physiquement" voilà les nouvelles bases de la nouvelle démocratie sénégalaise !!! Est-il possible en ce début d'une campagne électorale incertaine et hypothétique de contribuer à la prévention et à la réduction de la violence politique ? Certainement non, car la société civile et les média qui devaient créer des instruments et des discours pour atténuer voire éliminer le distances verticales et horizontales entre les acteurs politiques sénégalais sont engagés à côté d'un acteur politique pour des raisons pécuniaires et des projets personnels non-dits en cas de victoire.
Actuellement, tous les sénégalais soucieux de leur avenir et de leur devenir dans le Sénégal sont dans un état de confusion mentale et de perturbation due à un étonnement soudain, à la peur, à la douleur et à l'angoisse car ils se rendent compte qu'ils vivent dans un Etat qui se dit et se veut démocratique mais dont les trois pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif ne communiquent plus et sont en lambeaux. Last but not least, le conseil constitutionnel qui devait remettre tout et tous sur les rails du respect de la loi n'inspire plus confiance car n'inspire plus respect et n'inspire plus respect car n'inspire plus confiance car est en train d'ignorer totalement que la finalité du droit est de porter des solutions aux problèmes du pays et non de mettre le Sénégal et les sénégalais dans un labyrinthe socio juridique dangereux.
La seule et unique solution pour les responsables de familles est de retenir leurs enfants pour se désolidariser de cette classe politique qui portent mort et souffrance et au mieux s'abstenir (BOYCOTTER) de cette mascarade électorale ne serait que pour sauver la vie de leurs enfants que les politiciens utilisent comme chair à canon.

Magatte Simal C.A.D.E.E.S

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