Italie : Les " modou-modou " et le syndrome de l'acrasie
La vie d’un migrant est l'épopée de ceux qui commencent une nouvelle vie avec une totale incertitude en effaçant son propre passé à la recherche d'un futur déterminé par un présent incertain. Cette vie de précarité est le passage obligé de quasi tous les immigrés qui commencent leur projet migratoire par le statut de clandestin. Ce dernier est l'étranger qui vit dans un autre pays sans respecter ses dispositions d'entrée et de séjour définies par ses lois. L'immigré peut sortir de ce statut de clandestin si les lois d'accueil organise une régularisation lui permettant d'obtenir un permis de séjour. Ce document est le pont de transit entre l'illégalité et la légalité, à la stabilité et surtout à l'insertion dans la société d'accueil. Une fois " got in " comme le disent les américains ; c'est à dire une fois accepté par la société d'accueil qui a délivré le titre de séjour pour travail, s’ouvrent pour l'immigré de nombreux et insolubles problèmes inextricables liés au travail, à l'obtention des droits et surtout à l'intégration sociale. L'immigré en effet est dépourvu de cohérence sociale, d'une identité solide, publique et sociale ; par conséquent il n'existe pas socialement. Selon l'auteur italien Stéfano Liberti : " l'immigré est considéré comme un facteur de pollution ethnique car il n'est pas identifié par des coordonnées sociales liées à son appartenance socio- culturelle d'origine mais est déterminé par sa religion, la couleur de sa peau et son pays d'origine. Les coordonnées objectives reconnues à tout être humain qui sont l'âge, le genre, la nationalité, les titres d'études et les qualités professionnelles sont refusées aux immigrés surtout quand il est noir et musulman. Il est juste un bras bionique qui n'est pas socialement accepté mais est toléré pour son rôle d'instrument de production nécessaire à la société européenne. Dans cette Europe d'extrême droite xénophobe, l'immigré a déjà un rôle préétabli ; celui d'un intrus qui entend en tout temps et tout lieu un seul discours : " si tu n'as pas la nationalité d'un pays européen, alors tu n'existes pas socialement dans ma ville, tu (l’immigré) peux parler acceptablement une langue européenne, tu peux travailler pour nous européens, en sommes tu peux faire tout ce que peut faire un européen, mais tu (immigré) n'existe pas ". Alors Karima Ballabrack de S.O.S. Racisme a raison de s’extérioriser : " Nous fils d'immigré, nous rêvons la terre de nos ancêtres, mais quand nous allons rendre visite à nos parents de notre terre d'origine, nous sommes déçus et nous sommes obligés de retourner rapidement en France. En Afrique ou ailleurs nous sommes considérés comme des français à part entière et non comme maghrébins ou subsahariens. Et dans notre France, nous ne sommes pas considérés comme de vrais français. Nous immigrés et fils d'immigrés, vivons une double exclusion sociale et notre confusion peut être déchirante ". Un autre immigré d'origine maghrébine apporte une analyse adéquate pour expliquer l'impossible intégration des immigrés : " nous avons appris l'intégration en mathématiques ; nous avons appris les intégrales et la fonction exponentielle : c'est la courbe asymptotique qu'on peut tracer à l'infini mais qui ne touchera jamais l'abscisse. L'intégration est ainsi, il faut toujours courir derrière plus tu t'approches plus tu te rends compte que tu es encore loin". Malheureusement pour tous ces xénophobes, les immigrés sont devenus chair dans la chair des européens ; l'Europe et les européens ne peuvent plus se passer des immigrés qui leur assurent le paiement de la retraite". A ce point, les immigrés africains surtout doivent œuvrer pour leur intégration sociale et faire de sorte que leurs pays de départ et celui d'accueil puissent se retrouver et prendre en charge ce double fardeau socio- culturel des immigrés. Il y a deux choix à faire dans la vie : accepter les conditions de sa vie ou assumer la responsabilité totale de les changer". La solution la plus positive et la plus faisable pour les immigrés qui pourrait résoudre la grande majorité de leurs problèmes est d'arriver à un accord bilatéral de gestion de gestion commune des immigrés entre pays de départ et celui d'accueil. Les conventions bilatérales ont pour principal objectif de coordonner les législations de deux Etats afin de garantir la continuité des droits à la protection sociale aux personnes en situation de mobilité donc des immigrés. L'Italie a signé des conventions bilatérales de sécurité sociale avec beaucoup de pays de départ des immigrés. A titre d'exemple la convention d'accords bilatéraux entre l'Italie et la république du Cap Vert est entrée en vigueur depuis le1° Novembre 1983. Cette convention s'applique à tous les citoyens et membres de famille pouvant prétendre à des assurances sociales en Italie et au Cap Vert. La convention s'applique à l'assurance générale obligatoire pour l'invalidité et la vieillesse, à l'assurance maladies et les prestations familiales, et les assurances obligatoires contre les accidents de travail et les maladies professionnelles. Dans cette même convention, les traitements de sécurité sociale peuvent remplacer les fonds spéciaux de sécurité sociale gérés par l'I.N.P.S. (caisse de sécurité sociale italienne) pour certaines catégories de travail. Dans un cadre général, les accords bilatéraux entre deux Etats se fondent sur trois principes généraux : - l'égalité de traitement pour laquelle chaque Etat est tenu d'assurer aux citoyens de l'autre état - le maintien des droits acquis et la possibilité d'obtenir le paiement de résidence même si elles sont payées par un autre Etat - La totalisation des périodes d’assurances et de cotisation pour le travail effectué dans chacun des deux Etats contractants qui sont cumulées si elles ne se superposent pas pour acquérir le droit aux prestations de retraite. Ces accords qui facilitent la vie des capverdiens en Italie sont signés avec d'autres pays d'émigration vers l'Italie comme l'Albanie, l'Egypte, le Maroc, le Sri Lanka etc.…Pourquoi pas le Sénégal ? Lors du sommet Italie- Afrique du 28 au 29 janvier à Rome, les Etats sénégalais et italien en ont profité pour jeter les bases d'une possible et future discussion sur des accords bilatéraux sur la question des immigrés sénégalais en Italie. Toutes les associations, dahiras, regroupements, organismes, organisations, groupes de réseaux sociaux, radios et télévisions Web de sénégalais en Italie n'ont pipé mot sur cette rencontre Italie- Sénégal qui peut changer positivement la vie des " modou- modou et leurs familles en Italie. Pourquoi les immigrés sénégalais qui pour plus de 30 ans d'immigration ont toujours exigé un accord bilatéral avec l'Italie pour prendre en charge la question des sénégalais en Italie n'ont pas sauté sur cette occasion inédite ? Pourquoi ces syndicalistes d'origine sénégalaise en Italie CISL, CGIL, UIL, COBAS, ces pseudos intellectuels sénégalais en Italie, ces activistes et chroniqueurs et spécialistes des réseaux sociaux en Italie ne veulent pas discuter de cette ébauche d'accords bilatéraux sénégalo- italiens qui sont l'unique solution de l'épanouissement des sénégalais en Italie se taisent et ferment les yeux ? Comment est-ce possible cette psychologie inversée des sénégalais en Italie de vouloir une chose et de faire le contraire ? Qu'est ce qui explique ce phénomène de l'acrasie des " modou- modou en Italie ? L'acrasie est un mot grec qui désigne le fait de vouloir une chose et de faire le contraire ; un étrange paradoxe des immigrés sénégalais voire une malhonnêteté intellectuelle profonde d'agir à l'encontre, à l'opposé d'un résultat que l'on souhaite pourtant advenir. Pourtant tous les sénégalais qui vivent en Italie et au Sénégal qui ont une bribe, une miette de raison ont la certitude qu'un accord bilatéral Sénégal- Italie est l'unique et la seule solution pour résoudre les nombreuses difficultés administratives des " modou-modou " aussi bien au Sénégal qu'en Italie. Pourquoi tympaniser tous les sénégalais sur les réseaux sociaux et les radio et télévisions Web sur les difficultés d'avoir des documents à l'ambassade d'Italie à Dakar et aux ministère des affaires étrangères du Sénégal qui ruinent financièrement nos poches et détruisent nos familles si les " modou- modou " ne veulent pas prendre le chemin des accords bilatéraux pour emprunter le chemin tortueux de la corruption des intermédiaires devant l'ambassade d'Italie au Sénégal qui exigent plus de 500. 000 francs C.F.A pour un rendez-vous ? Est-ce une malhonnêteté, un intérêt ad personam ou pour des raisons de politique politicienne non avouées que ces " soi-disant intellectuels" de la diaspora, ces déchets scolaires et universitaires sans diplôme qui monopolisent les voix des " modou- modou" " Baye seikh " orientent les immigrés vers un labyrinthe social en ignorant sciemment leurs intérêts ? La diaspora est à peine sortie des législatives divisée, morcelée sans plus aucune possibilité de faire communauté en Italie même dans l'Islam pour quel résultat ? Élire des députés de la diaspora qui n'ont jamais rien fait pour les immigrés car ignorent totalement la question migratoire; cette même diaspora risque de refaire les mêmes bêtises, les mêmes idioties pour les présidentielles de 2024; des utopiques, des populistes, des alphabétisés de 1000 lires dans des réseaux sociaux ou des radio- télé Web sont en train d'orienter les modou- modou à leur perte pour leurs propres intérêts souvent pécuniers en se disant " pour satisfaire mes ambitions de se remplir mon compte de l'argent des candidats à la recherche de votes, je vais détruire les ambitions des immigrés de vivre épanouis avec leurs familles en Italie". Cette manipulation massive de la psychologie inversée qui consiste à faire faire à ces milliers d'immigrés en Italie non avertis le contraire de leurs propres intérêts est le summum de la malhonnêteté de ces sénégalais engagés dans la politique politicienne pour un intérêt personnel. Je dois avoir l'humilité et la modestie de confirmer à un sociologue sénégalais qu'il avait raison sur moi ; il m'avait dit en 2008 dans les locaux de la faculté des lettres et sciences humaines de Dakar qu'il est impossible aux immigrés de vivre en communauté en Italie voire partout où ils vivent. Outre que beaucoup d'immigrés sont outrecuidants, c'est à dire qu'ils se sentent supérieurs aux autres sénégalais à cause de leurs virtuels moyens financiers, ils vivent deux types de troubles de la personnalité: le trouble de la personnalité narcissique pour ce " modou- modou " qui a besoin d'être admiré de façon excessive dont l'amour propre dépend de la façon dont il est perçu par les autres et le trouble de la personnalité antisociale (TPA ou TPAS ) appelée sociopathie avec la tendance générale du " modou- modou " à l'indifférence totale vis à vis des normes sociales au Sénégal comme en Italie et surtout indifférence total des droits et des émotions des autres sénégalais. Pour preuve tous ces sénégalais qui insultent nos autorités morales, politiques, institutionnelles, et religieuses ou mettent des posts incendiaires d'une nullité abyssale juste pour créer le chaos social sont dans la diaspora. Insultes et injures sont la raison de ceux qui ont tort, qui ne réfléchissent pas, incapables de raisonnement et d'analyse car ils sont juste mal éduqués avec souvent un niveau d'études moyen d'un élève moyen de troisième incapables de faire la différence entre analyse et commentaire et ignorent totalement les principes de la démocratie : M Renzi ex premier ministre italien disait "l'aristocratie est le gouvernement des mal éduqués et la démocratie est celui des non éduqués ". Tous ces "modou- modou" portent étendard de la communauté sénégalaise en Italie ont une nationalité italienne et ont assisté et accepté le passage de 7 gouvernements techniques sans élections démocratiques car ils n'ont pas la capacité intellectuelle de comprendre que si la constitution de tout pays démocratique est la mère des lois, l'intérêt de la nation est supérieur à la constitution : aux U.S.A, la constitution a fixé deux mandats pour son président : Franklin Delano Roosevelt a fait trois mandats piétinant la constitution américaine pour l'intérêt de la nation américaine : VOUS INTELLECTUELS EN HERBE DE LA DIASPORA ITALIENNE ALLEZ CHERCHER POURQUOI ?
Magatte Simal C.A.D.E.E.S. Italie
