Il y a des moments où l’histoire s’écrit bien au-delà des frontières du pays natal. La rencontre de la diaspora sénégalaise en Italie avec le Premier ministre Ousmane Sonko en fut un. Ce 13 septembre 2025, la diaspora a prouvé qu’elle n’est pas seulement une communauté dispersée, mais bien une force vivante, consciente et déterminée.
De partout ils sont venus : de Paris, de Bruxelles, de Berlin, de Barcelone, de Tunis et même de Dakar. Hommes, femmes, jeunes, travailleurs, entrepreneurs, étudiants… Tous rassemblés autour d’une idée simple mais puissante : le Sénégal a besoin de ses enfants, où qu’ils soient.
Quelle fierté de voir cette mobilisation ! Quelle détermination dans ces visages ! La diaspora n’était pas là pour applaudir passivement. Elle est venue pour dire haut et fort son engagement, sa volonté de bâtir un Sénégal nouveau, juste et prospère.
Car loin d’être un simple réservoir de devises, la diaspora est aujourd’hui un réservoir d’idées, de compétences et d’initiatives. C’est une armée pacifique de bâtisseurs, décidée à transformer l’amour de la patrie en actions concrètes.
Le Premier ministre Sonko n’a pas seulement rencontré des Sénégalais de l’extérieur. Il a rencontré une nation hors frontières, une communauté qui porte le pays dans son cœur et dans ses projets. Une communauté qui refuse la résignation, qui croit en la capacité du Sénégal à devenir une référence africaine en développement, en démocratie et en dignité.
De cette rencontre en Italie, il faut retenir une leçon : la diaspora n’attend pas qu’on lui ouvre la porte, elle la pousse déjà, avec force et conviction. Elle n’attend pas qu’on lui dise quoi faire, elle trace son chemin, avec audace et engagement.
Le Sénégal peut être fier. Fier de ses fils et filles d’ailleurs qui, malgré la distance, restent intimement liés à leur patrie. Fier d’une diaspora qui, dans l’adversité comme dans l’espérance, se lève et affirme : « Nous sommes prêts à contribuer à écrire l’avenir de notre pays. »
Falilou Thiane