𝐔𝐧𝐞 𝐒𝐢 𝐋𝐨𝐧𝐠𝐮𝐞 𝐋𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐝𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐚𝐮 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐟𝐫𝐞̀𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐜𝐚𝐦𝐚𝐫𝐚𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 Bassirou Diomaye Faye 👇🏽
Baye Bass, depuis l’Hexagone, je t’écris ces quelques mots.
Je ne m’adresse ni à l’institution ni au président de la république.
Je m’adresse singulièrement au grand frère et camarade de parti que j’ai toujours appelé affectueusement “𝐁𝐚𝐚𝐲 𝐁𝐚𝐬𝐬” jusqu’à que ça devienne virale et repris par bon nombre de camarades.
Et parce que je te dois la vérité, la franchise que nous avons toujours partagée et la fraternité politique et humaine qui nous lie depuis des années.
Voilà maintenant plus d’une semaine pleine que je vis comme dans un rêve, un cauchemar. Un déni total.
Je refusais d’accepter ce que je voyais, je me disais que ça ne pouvait pas venir de toi, en aucun cas, en toute circonstance, Baye Bass. C’est dur, très dur à avaler après tant d’années de sacrifices, de souffrance et de combats.
Nous venons de loin, très loin.
Nous avons traversé tant d’épreuves allant des campagnes de calomnies, des privations de liberté, des injustices, des assassinats… Tout cela, nous l’avons porté ensemble, tous, sans exception !
Et lorsque l’ancien président et son système pernicieux a voulu qu’Ousmane SONKO soit injustement écarté à la course aux présidentielles de 2024, il a posé un geste hautement 𝐇𝐈𝐒𝐓𝐎𝐑𝐈𝐐𝐔𝐄 et 𝐌𝐄́𝐌𝐎𝐑𝐀𝐁𝐋𝐄, que plus personne n’oubliera. Il t’a désigné, fraternellement, loyalement, avec un sens du sacrifice politique rarissime. Une première dirais-je !
Ce geste n’était pas seulement une stratégie, non ! C’était un acte d’amour pour ce pays, un acte hautement patriotique et chauviniste. Une preuve que notre lutte n’a jamais été une histoire de personne, d’ego, mais une histoire de 𝐏𝐑𝐎𝐉𝐄𝐓.
Un projet mûri pendant plus de dix ans de luttes et porté dans le cœur de millions de Sénégalais.
Le soir du 24 mars 2024, lorsque le peuple t’a élu dès le premier tour, il n’a pas seulement choisi un homme pour ses beaux yeux, non! il a choisi une 𝐑𝐔𝐏𝐓𝐔𝐑𝐄 𝐒𝐘𝐒𝐓𝐄́𝐌𝐈𝐐𝐔𝐄, a ravivé une flamme d’un espoir longtemps éteint par un système cynique, pernicieux, corrompu et sanguinaire.
Baye Bass, tu le sais bien que quiconque d’autre : on a trouvé sur place un pays complètement en ruine, au bord du gouffre, étranglé par une dette dissimulée de 𝟏𝟑𝟓% 𝐝𝐮 𝐏𝐈𝐁, bien loin des chiffres qu’on avait laissés croire.Face à ce chaos, tout le monde a mis les mains dans le cambouis.
Le guide de la révolution, Ousmane Sonko, a pris ses responsabilités, s’est plongé corps et âme un 𝐏𝐥𝐚𝐧 𝐝𝐞 𝐑𝐞𝐝𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐒𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥 (𝐏𝐑𝐄𝐒) appelant à un effort de tout un chacun. Les militants et sympathisants ont continué, malgré la souffrance et l’épuisement, à vulgariser, à soutenir, expliquer, sensibiliser, sans jamais rien demander en retour. Portant fièrement en bandoulière 𝐋𝐄 𝐃𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐒𝐎𝐈 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐋𝐀 𝐏𝐀𝐓𝐑𝐈𝐄, devise de notre parti.
Voilà pourquoi, Baye Bass, tes décisions politiques récentes et les actes que tu viens de poser vont à l’encontre de notre vision, de notre ligne politique et du PROJET de société, pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Nous ne DEVONS et ne POUVONS pas l’accepter, tout simplement.
Non pas par manque de respect ou de solidarité à ton égard, non ! Mais parce que nous nous sommes engagés sur une ligne claire: 𝐮𝐧𝐞 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐑𝐔𝐏𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐮𝐧𝐞 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐉𝐔𝐁𝐁, 𝐉𝐔𝐁𝐁𝐄̈𝐋, 𝐉𝐔𝐁𝐁𝐄̈𝐍𝐓𝐈, 𝐮𝐧𝐞 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐈𝐃𝐄́𝐋𝐈𝐓𝐄́ 𝐚̀ 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐚 𝐜𝐨𝐮̂𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐬, 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬, 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐝’𝐢𝐧𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞…
Comme tu le sais déjà, Baay Bass, on ne compte ni nos heures, ni notre argent encore moins nos sacrifices. Toutefois, nous avons besoin de se reconnaître dans les actes que tu poses, nous avons besoin de sentir que le sang versé n’a pas été en vain, que les promesses ne sont pas devenues des souvenirs et que les valeurs qui nous ont portés ne se diluent pas au fil du temps.
Baye Bass, reviens aux principes et fondamentaux qui t’ont permis d’accéder à la magistrature suprême. On ne comprend plus rien et on se pose mille et une questions sans aucune once de réponse
𝟏. 𝐒𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐡𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐁𝐚𝐲𝐞 𝐁𝐚𝐬𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐧’𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐏𝐀𝐒𝐓𝐄𝐅 𝐩𝐞𝐮𝐭-𝐢𝐥 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐥𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐚𝐥𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐝𝐞́𝐫𝐞́𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐞 ? 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐦𝐞́𝐜𝐚𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐬 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐢𝐭𝐞́ 𝐨𝐮 𝐜𝐞 𝐠𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐨̂𝐥𝐞 ?
𝟐. 𝐒𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐯𝐨𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐚𝐥𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐥’𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐬𝐢 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐚𝐥𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐜𝐢𝐩𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐜𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞, 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐚 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝’𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐞 ?
𝟑. 𝐒𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐡𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐜𝐢𝐩𝐞𝐬 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐜𝐡𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐡𝐮𝐦𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐠𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐮 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐢𝐬𝐬𝐮𝐬 𝐝𝐮 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭𝐭𝐮 ?
𝟒. 𝐒𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞 𝐝’𝐚𝐥𝐥𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞 𝐞𝐬𝐭-𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐡𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭𝐭𝐮𝐬 𝐡𝐢𝐞𝐫, 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢 𝐞𝐭 𝐬𝐮̂𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐞𝐭 𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐝𝐮 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐧𝐭𝐢𝐩𝐨𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐧𝐨̂𝐭𝐫𝐞𝐬 ? 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐥𝐬 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐜𝐞𝐬 𝐯𝐚𝐠𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐚𝐥𝐥𝐢𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐚𝐳𝐢𝐦𝐮𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 ?
𝟓. 𝐒𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐣𝐨𝐮𝐭𝐞́𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐫𝐞́𝐞𝐥𝐥𝐞, 𝐪𝐮’𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐫𝐞̀𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐚𝐥𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞́𝐩𝐨𝐮𝐫𝐯𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐛𝐚𝐬𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞, 𝐬𝐢 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞́𝐞 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐏𝐀𝐒𝐓𝐄𝐅, 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐥𝐞́𝐠𝐢𝐭𝐢𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐦𝐚𝐣𝐨𝐫𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐚 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞́ 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮’𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐜𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐥𝐞 ? 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬, 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐨𝐮 𝐬𝐲𝐦𝐛𝐨𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐧 𝐭𝐞𝐥 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐱 𝐩𝐚𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚𝐮 𝐯𝐢𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐏𝐀𝐒𝐓𝐄𝐅 ?
La liste est loin d’être exhaustive mais voilà une kyrielle de questions auxquelles on a pas de réponse à ce jour Baye Bass.
Baye Bass, il n’est jamais trop tard pour réajuster. Jamais trop tard pour revenir à ce qui nous lie. Jamais trop tard pour écouter, comprendre et renforcer ce lien fraternel qui nous a tous amenés jusqu’ici. On renaît après les incompréhensions. On se relève après les blessures et on se retrouve après les divergences.
Baye Bass, reviens à de meilleurs sentiments, laisses ton ego de côté et reviens retrouver des frères et sœurs, tes camarades, ta force intérieure et tes valeurs politiques intrinsèques.
Par devoir de 𝐅𝐑𝐀𝐓𝐄𝐑𝐍𝐈𝐓𝐄́, la 𝐅 de PASTE𝐅, ceci est mon appel à mon grand frère et camarade de parti, avec qui j’ai eu à travailler pour le parti, en espérant un lendemain meilleur, pour un SÉNÉGAL bon à vivre et à beau à voir.
Pour ma part et en ce qui me concerne personnellement, je reste ce que j’ai toujours été : profondément attaché et loyal à celui qui m’a donné le goût du combat politique et m’a personnellement intégré dans les rangs de 𝑃𝐴𝑆𝑇𝐸𝐹-𝐿𝐸𝑆-𝑃𝐴𝑇𝑅𝐼𝑂𝑇𝐸𝑆: 𝐎𝐔𝐒𝐌𝐀𝐍𝐄 𝐒𝐎𝐍𝐊𝐎 , mon seul et unique leader, ma boussole politique.
Et l’histoire, un jour, fera le tri, je l’espère bien !
Pour toi Baye Bass,
en espérant que tu me lises,
ton jeune frère et camarade de parti, Djibril.